Ses oeuvres

Vieille rue à Thuin -quartier du Rivage

Rue chaude de Charleroi

 

Thuin - Pont sur la Biesmelle

Thuin - Péniches

A quai

Thuillies - dépôt désaffecté des trams 

Belle Ile

Texel

Du pinceau à la toile

Voici un florilège d'une petite partie des oeuvres réalisées par l'artiste, toujours à l'huile, très souvent au couteau, sur toile brute, parfois sur panneau marouflé.

Les couleurs éclatent, la mer se déchaîne, le soleil écrase les bateaux du port,.....

Dordrecht, Texel, village des Ardennes belges, Nieuwpoort, charbonnages, bouquet de boules de neige, coron du Moria à Mont-sur-Marchienne, métallurgie, l'île aux Moines,  quartier chaud de Charleroi, Madère,... et bien d'autres encore!

Jacques RIES. 1929-2015 - son parcours

Jacques RIES est né  à Jumet en 1929. Il est élève de l'école communale, étudiant aux cours industriels en "Bois et marbres" et "Trompe l'œil".

Avec ses parents Louis Ries et Maria Englebert

Elève libre à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi, il laisse derrière lui, des œuvres riches et vivantes!

Il travaille énormément alliant son métier d'entrepreneur en bâtiment et décoration et sa passion artistique.

Il fréquente l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi et anime un atelier de peinture pendant 25 ans à son domicile, à Gozée

                                              

Différentes photos sans ordre chronologique

                        

                                         

                                  Il décède à Montigny-le-Tilleul, le 30 novembre 2015.

Les origines de la famille

Son père, Louis Ries, né en 1903 travaillait déjà à l'âge de 14 ans pour étançonner les galeries de mine dans la région de Charleroi.
Issu d'une famille nombreuse de 12 enfants, il avais vaguement évoqué ses origines germaniques.
Il  parlait de ses frères et sœurs qui habitaient respectivement la Sarre, le Luxembourg et l'Allemagne et la Belgique.

Louis RIES

En 2003, la fille de l'artiste, Pascale Ries, a fait des recherches approfondies sur l'origine de la famille.
Son grand-père Friedrich Ries était né en 1845 à Gersweiler dans la Sarre, un petit village englobé aujourd'hui dans Sarrebruck.

Friedrich RIES

À vingt ans un trouble nouveau sous le nom d’amoureuses flammes m’a fait trouver belles les femmes (Verlaine)

En 1948, mes parents quittent la région de Charleroi et s'installent à  Koksijde (Flandre occidentale).
J'ai 19 ans, j'ai terminé ma scolarité et je les accompagne.
Mon père, entrepreneur en bâtiment, compte saisir une opportunité : construire à la côte belge après les bombardements de la guerre.

Nous nous installons dans un quartier perpendiculaire à la mer. 
C'est là que des villas "modernes" de style cubiste ont été bâties en 1931.

Elles sont la réalisation de l'architecte L. Van Castel.

Nous occupons la villa d'angle, en rotonde " les Buissons" à côté des autres logements : Angela, Belle et Bonne et Mon Plaisir.

   On peut trouver sur le Net ce groupe de villas parfaitement restaurées en 2020

Grâce aux relations de mon père, je fréquente le milieu artistique de la côte flamande et francophone.

Je dessine et je peins déjà.
Je rencontre une charmante jeune fille qui est mon aînée, Paula Hout.
Mes parents m'interdiront de fréquenter celle que j'aime. 
Elle est la fille d'un brasseur, ancien bourgmestre qui a collaboré avec les Allemands!

Un drame pour moi, bien sûr.

Je reviens dans ma Wallonie natale avec un chagrin d'amour terrible.

Nous nous installons à Jamioulx en Thudinie.

Je ne sais pas encore que celle qui sera ma femme vit à deux pas de chez moi.

Elle s'appelle Claudine GILLOT, est ma cadette de 4 ans et fait du piano classique. 

Nous nous marierons en 1952

                Un des télégrammes reçus à notre mariage à Jamioulx (Hainaut). Mais qui sont ces
                Van Handerhove de Coxyde Bad?

Claudine GILLOT (1933-2024)

Eté 2006